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Minceur: ce que l'on nous cache.

Dernière mise à jour : 17 oct. 2022


Rien n’est moins juste ni objectif qu’une balance.

Malheureusement, qu’il s’agisse de catégories alimentaires, d’émotions ou d’individus, on a tout gommé et on a remplacé le tout par des tableaux d’interdits et des modèles de régimes infaillibles.

Car s’il n’existe pas de solution universelle en terme de nutrition, il y a tout de même des vérités...souvent cachées.

Non, les hommes ne naissent ni libres ni égaux en poids.

La minceur n’est pas un droit imprescriptible, mais une prédisposition. Une inégalité qui prend en compte un nombre impressionnant de facteurs : capital génétique, métabolisme de base, morphologie. Mais aussi notre histoire alimentaire, la place que l'alimentation occupe dans notre vie qui va bien au-delà des habitudes acquises, avec la construction de notre personnalité, nos manques et nos fragilités.

Et d’autres facteurs, plus ponctuels, comme l’âge et le sexe.

Oui, on peut maigrir en mangeant n’importe quoi…

… et fondre en se nourrissant de bretzels, fromage et de Nutella. Oui..

En tant que diététicienne et naturopathe, je dis qu'il ne faut pas confondre le discours minceur et le discours santé. Car au fond, ce qui compte pour perdre du poids, c’est l’apport calorique, pas la qualité nutritionnelle des aliments. Après, à moins que l'on puisse passer sa vie en mangeant des bretzels, du fromage et du Nutella, la coexistence santé-minceur est l'unique solution sur le long terme.

Oui, on peut maigrir en mangeant n’importe quand.

La règle des trois repas réguliers est seulement en usage depuis le XIXe siècle finalement et ne se vérifie que dans certaines régions du monde. Les études scientifiques convergent toutes, il est prouvé que ni le nombre ni le moment des prises alimentaires n’ont d’importance dès lors qu’étaient respectés les besoins caloriques. A cette condition, on peut très bien faire un seul repas par jour, si c’est le rythme qui nous convient.

Non, se bourrer d’aliments hypocaloriques ne trompe ni le corps ni la tête.

Le rassasiement va au delà de se remplir l'estomac, il est aussi une affaire de plaisir, d'affectif et de pouvoir réparateur. Malheureusement, on en est arrivé à ne plus tolérer que le naturellement ou artificiellement light. Un gâteau au chocolat console et restaure, c'est un aliment réconfort. Mais comme on est en restriction permanente, on résiste et on se dit qu’un yaourt 0% fera l’affaire. Mais il ne la fait pas. Alors, on en prend un autre et encore un autre. Et enfin, on engloutit dans la culpabilité ce qu’on aurait dû prendre tout de suite et en toute légitimité : son gâteau au chocolat.

Alors que faire ?

On ne va pas à l'encontre de sa nature et on se met en tête que l’effort porte d’abord sur la compréhension de ce qui l’on est et de ce que l’on est.

A côté de cela, on ne s’installe pas dans la frustration, mais dans la vérité de ses sensations, alimentaires, la faim l'appétit, le rassasiement et la satiété.

Les clés d'une perte de poids durable sont de manger quand on a faim, ne pas manger quand on n’a pas faim ni quand on n’a plus faim.

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